COP 26 - Un Moment Historique sur le financement : Dialogue politique de Haut Niveau entre les pays de la COMIFAC et les pays donateurs

 

Son Excellence l'Honorable Dr Christian Ruck, Ambassadeur de bonne volonté et Facilitateur du PFBC de la République Fédérale d'Allemagne témoigne de la participation des Partenaires techniques et financiers au processus consultatif ayant abouti à la Déclaration d'engagement des Etats membres de la COMIFAC en faveur des forêts d'Afrique Centrale et appel à un financement équitable et au « Fair Share » et « Fair Deal » auquel, il a été fait Ambassadeur de Bonne volonté à Berlin en marge du symposium sur les forêts tropicales par l’Allemagne et les Ministres des pays de l’espace COMIFAC.

 

 

COP 26 – COMIFAC Congo Basin Initiatives Pavilion, 04 novembre 2021

La cinquième journée de la Conférence des parties sur les changements climatiques qui se tient jusqu’au 12 novembre, a été marquée par une réunion de haut niveau sur la promesse des principaux pays donateurs des 1,5 milliards de dollars au bassin du Congo pour soutenir et de promouvoir la protection et la gestion durable de ces écosystèmes forestiers. Réunis autour du thème central : « Accélérer le "Fair Deal” : Mise en oeuvre de la déclaration COMIFAC et la COP26 déclaration conjointe des bailleurs du Bassin du Congo » - Des représentants de haut niveau des pays donateurs en dialogue avec les ministres des pays d'Afrique centrale

Cette Table Ronde de Haut Niveau était Co -présidée par Jules Doret Ndongo Président en exercice de la COMIFAC et le Très Honorable Lord Goldsmith of Richmond Park, ministre du Pacifique et de l'Environnement au Foreign, Commonwealth and Development office du Royaume Uni et avait pour objectif principal de s’accorder sur les prochaines étapes. Y ont également pris part les représentants des pays donateurs ci-après : Belgique, Norvège, Etats Unis, France, Allemagne, Facilitateur allemand du PFBC, les ministres en charge de l'environnement et des forêts du Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Rwanda, République centrafricaine et République Démocratique du Congo.

Cet événement de haut niveau plaide en faveur d'un nouvel "accord équitable sur le climat et la biodiversité", en plaidant pour une part équitable du financement et de l'engagement politique en faveur des écosystèmes du Bassin du Congo, à la hauteur de leur valeur globale en termes de biodiversité et de puits de carbone. Le dialogue initié lors de cette table ronde a servi de catalyseur pour un dialogue et des partenariats à plus long terme dans toute la région, ainsi que pour une ambition accrue de la part des pays donateurs et des pays forestiers d'Afrique centrale.

 

Au cours des échanges de haut niveau, les Etats du bassin du Congo ont d’abord présenté le processus ayant conduit à la Déclaration de Berlin. Puis ils ont exprimé leur gratitude aux pays donateurs pour cet appui historique. Enfin ils ont interpellé ces pays industrialisés à accroître de manière significative leur soutien à la protection et à la gestion durable des forêts du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète, dernier rempart de l’humanité. Ils ont aussi souligné les caractéristiques que devait revêtir cette aide pour être efficace.

 

S’agissant des mécanismes d’accès à ces financements, il a été demandé à la grande Bretagne de mettre en place un groupe de travail sur cette question.  Par ailleurs, une requête officielle va être également formulée pour que les pays connaissent les mécanismes qui vont être mis en place pour accéder réellement à ces financements, en dehors de Rainforest et CAFI cités au cours des travaux. Cela permettra de planifier les actions de préservation des écosystèmes du Bassin du Congo a affirmé Jules Doret Ndongo.

 

En rappel, dans la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres du 2 novembre 2021 et son engagement «à travailler collectivement pour arrêter et inverser la perte des forêts et la dégradation des terres d’ici 2030, tout en assurant un développement durable et en promouvant une transformation rurale inclusive», les ministres et représentants des pays et organisations reconnaissent le bien-fondé des biens et services écosystémiques dérivés des forêts du Bassin du Congo en Afrique centrale. Le maintien et l’amélioration de la protection, de la gestion durable et de la restauration nécessitent un financement accru de la part de sources publiques et privées. Ils saluent également le leadership politique des pays d’Afrique centrale qui ont maintenu le couvert forestier, face aux pressions croissantes.

 

« Nous reconnaissions que des formes de soutien plus efficaces, efficientes et accessibles seront nécessaires pour aider les pays de cette région à mettre en œuvre des stratégies de développement ancrées dans la préservation de ces précieuses forêts. Nous démontrons aujourd’hui notre engagement envers cette région importante en annonçant un engagement collectif initial d’au moins 1,5 milliard de dollars de financement entre 2021-2025 pour soutenir des efforts et des résultats ambitieux dans la région pour protéger et maintenir les forêts, les tourbières et autres réserves de carbone », ont-ils déclaré. Ils ont également appelé les autres donateurs à accroître de manière significative leur soutien à la protection et à la gestion durable des forêts du Bassin du Congo.

Les 12 donateurs qui financeront ce fonds sont : la Commission européenne au nom de l’Union européenne, la République Fédérale d’Allemagne, la République française, le Japon, le Royaume de Belgique, le Royaume des Pays-Bas, le Royaume de Norvège, le Royaume de Suède, la République de Corée, la Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, les Etats-unis d’Amérique et le Fonds Bezos pour la Terre.

 

Les sujets qui ont été abordés par les participants portaient sur les thèmes ci-dessous :

  • Les différents rôles que la communauté internationale peut jouer pour soutenir les ambitions des nations forestières d'Afrique centrale en tant que donateurs, marchés consommateurs, et en utilisant des leviers à la fois politiques et financiers.
  • Les différents rôles que les pays d'Afrique centrale peuvent jouer pour attirer davantage de financements forestiers, et comment ils envisagent de jouer un rôle de premier plan dans la protection et la gestion durable de leurs forêts tropicales et de leurs ressources naturelles, en intégrant les questions de conservation des forêts et de la biodiversité dans tous les secteurs tout en veillant à ce que les moyens de subsistance des communautés locales soient préservés.
  • Comment l'annonce conjointe des pays donateurs réunis à la COP26 pour le Bassin du Congo peut être utilisée pour catalyser un financement plus important et améliorer l'environnement favorable au financement, y compris de la part du secteur privé, et comment l'utilisation efficace de cet investissement peut être assurée.
  • S'assurer que nous apprenons des peuples autochtones et des communautés locales et que nous renforçons leur participation à la gouvernance des forêts

 

CO-PRÉSIDENTS:

  • Son Excellence M. Jules Doret NDONGO, Ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun, Président en exercice de la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC).
  • Le Très-Honorable Lord Goldsmith of Richmond Park, ministre du Pacifique et de l'environnement au Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) et au Department for Environment, Food and Rural Affairs (Defra).

 

Bien vouloir télécharger :

Agenda en Français et en anglais de la Table Ronde de Haut Niveau

Retour

Actualités des partenaires