Un an plus tard : les insectes toujours en péril en plein cœur du combat mondial contre la pandémie de Covid-19 – mongabay

C’est en plein cœur de la pandémie de Covid-19 et du confinement mondial, que les pluies se sont enfin abattues sur Afrique de l’Est, après des années de sécheresse et de saisons des pluies plutôt médiocres. Dino Joseph Martins, directeur général du Centre de recherche Mpala, explique que ces pluies ont fait réapparaitre les insectes.

« On a assisté à un soudain intérêt pour les papillons, qui est apparu comme un flash pour beaucoup de personnes lorsque chacun était confiné à la maison avec sa famille et essayait de divertir ses enfants en contemplant des choses toutes simples dans son jardin ou en allant se promener à pied », commente Martins en août dernier.

 

Martins, entomologiste et passionné de papillons, est tellement « inondé » de questions, émanant de nouveaux observateurs d’insectes nés du confinement, qu’il considère « quitter les réseaux sociaux », juste pour avoir le temps de respirer de nouveau.

 

« Je pense qu’il y a un intérêt beaucoup plus marqué pour la nature [en ces temps de pandémie], et ceci est dû à la solitude des gens pendant le confinement, à leur isolement », explique Martins. « Cela a été un tel choc pour tant de personnes. » Selon les scientifiques, la pandémie a soudainement éveillé l’intérêt de beaucoup d’entre nous pour les merveilles de la nature et pour notre interactivité avec celle-ci.

 

Il s’agit d’une anecdote positive et rassurante pour une année qui a vu non seulement des bouleversements dans le monde entier en raison de la pandémie, mais aussi un flot de nouvelles études sur le déclin potentiel des insectes à travers le globe, souvent appelé d’une manière plus dramatique « l’apocalypse des insectes » par les médias.

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