3e Conférence internationale du Repar-AC : «Une grosse fenêtre d’opportunités», estime Faustin Boukoubi - Gabon Review

La 3e Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar-AC) s’est ouverte, lundi 27 février à Libreville. Placées sous le haut patronage du président Ali Bongo Ondimba et articulé autour du thème : «l’action parlementaire face aux défis environnementaux émergents de la sous-région», ces assises qui participent de la diplomatie parlementaire en Afrique centrale sont «un grand moment de réflexion entre les parlementaires» sur les questions environnementales et nutritionnelles.

Le président de l’Assemblée nationale s’exerçant au planting d’un arbuste, le 27 février 2023, dans les jardins du Palais Léon Mba. © D.R.

Le Gabon accueille depuis le 27 février, au Palais Léon Mba, de l’Assemblée nationale du Gabon, la 3e Conférence internationale des Parlementaires sur la gestion durable des Écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar-AC). Des assises se tenant conjointement avec celles des présidents des Alliances parlementaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Rapac-San). Ouvertes par le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, les travaux se déroulant sous le thème : «l’action parlementaire face aux défis environnementaux émergents de la sous-région» ont pour leitmotiv de «faire de l’environnement, sous toutes ses formes et de la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, non pas simplement des causes nationales, mais des enjeux vitaux pour l’Afrique centrale, l’Afrique et l’humanité toute entière».

 

Situant le contexte de ces événements en terre gabonaise, le premier responsable de la Représentation nationale a fait savoir que «ces rencontres conjointes se tiennent à un moment particulièrement crucial de l’avenir de notre sous-région, marqué notamment par l’accentuation du dérèglement climatique, la désertification, la transhumance, la déforestation, la criminalité faunique et le conflit homme-faune, d’une part», et d’autre part «il est marqué également par la persistance de la mise en mal des droits des peuples à bénéficier durablement des ressources naturelles, la nécessiter d’améliorer des mécanismes de coordination et de suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle».

 

Pour le président de l’Assemblée nationale, ces deux rencontres internationales devraient être comprises de tous comme «une grosse fenêtre d’opportunités pour renforcer le dialogue entre le secteur privé, à travers la Responsabilité sociétale des entreprises, les populations rurales, les parlementaires, la société civile et les gouvernements sur les questions telles que l’amélioration de la gouvernance forestière, mais aussi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle».

 

Renforcer la contribution de la diplomatie parlementaire

 

Dans ce contexte, il a invité à opérer «une mue» des réseaux parlementaires afin qu’ils aient un impact réel sur les difficultés auxquelles les populations sont confrontées.

 

Saluant le leadership du président Ali Bongo Ondimba en matière de protection de l’environnement, invoquant l’organisation en terre gabonaise du One Forest Summit, du 1er au 2 mars 2023, il a exhorté les participants, venant des 11 pays de la sous-région parmi lesquels les présidents des Assemblées nationales, les représentants de la CEEAC, du système des Nations-Unies accrédités au Gabon, à tout faire pour aboutir à des résultats concrets.

 

En savoir plus...

Retour

Actualités des partenaires