"L’Afrique devrait avoir une position commune sur la question des marchés carbone"Fabrice Augan Ntchango –GABONEWS

L’Accord de Paris en 2015 a marqué un tournant décisif dans la lutte contre le changement climatique. Il a produit les contributions nationales déterminées (CDN), engagements volontaires de chaque pays de réduction des gaz à effet de serre.

 

Seulement pour mettre en œuvre les CDN, il faut des moyens financiers conséquents. Or les pays africains, en grande majorité en voie de développement, ne disposent pas de financement mais aspirent logiquement au développement en se basant sur l’utilisation de leur ressource et de leur capital naturel.

 

L’Accord de Paris prévoit en son article 6, l’utilisation de mécanismes de marché en s’appuyant sur des solutions basées sur la nature. C’est pourquoi, dans le monde entier, l’intérêt pour les marchés du carbone ne cesse de croître.

 

En effet, 83 % des pays ayant des CDN déclarent avoir l’intention d’utiliser les mécanismes du marché international pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et les négociations liées au fonctionnement des mécanismes figurant dans l’article 6 de l’Accord de Paris sont au centre des débats depuis la COP26 à Glasgow.

 

L’Afrique devrait avoir une position commune sur la question des marchés carbone, c’est pourquoi depuis le 09 septembre, je suis à Dakar pour prendre part à la dix-huitième session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) se tiendra du 12 au 16 septembre 2022.

 

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