ONGI Réunion du 23 novembre 2020

Les discussions ont porté sur une proposition de déclaration du PFBC en tant que partenariat de « type 2 », qui, bien qu'il ne soit pas en mesure d'imposer des décisions aux États, a une influence sur les discussions et les négociations au niveau international qui concernent la région - la CCNUCC et la CDB en particulier.

Participants : 21 membres du collège : Charly Facheux, Andrea Athanas, Emmanuel Heuse, Emma Stokes, Jerome Laycock, Dany Pokem, Nkuintchua Teodyl, Andrew Fowler, Denis Mahonghol, Clotilde Ngomba, Claus Falkenberg, Peter Philippot, Joe Eisen, Constant Momballa Mbun, Charles Bracke, Bricette Nguemwo, Maxime Nzita, Marie-Ange Kalenga, Constant Moballa Mbun,

Les discussions ont porté sur une proposition de déclaration du PFBC en tant que partenariat de « type 2 », qui, bien qu'il ne soit pas en mesure d'imposer des décisions aux États, a une influence sur les discussions et les négociations au niveau international qui concernent la région - la CCNUCC et la CDB en particulier. Cette déclaration est un peu différente en partie parce que les partenaires n'ont pas pu se réunir en présentiel, comme auparavant, mais il est particulièrement important d'articuler l'importance du Bassin du Congo aux programmes de la CCNUCC et de la CDB. Nous voudrions nous assurer que les pays du Bassin du Congo et le PFBC se présentent à la table des négociations parlant d’une même voix unifiée et défendent la population et l'environnement du bassin du Congo.

Sur la base des réponses au questionnaire distribué en juin 2020 aux collèges (en annexe), l'équipe a tenté de produire une synthèse en 3 volets :

  • Une description du contexte et de l'importance du bassin du Congo pour le changement climatique et la biodiversité et le bien-être des communautés vivant dans le bassin.
  • La preuve des défis à relever.
  • La voie à suivre pour la déclaration... les approches requises de la part de la communauté internationale pour soutenir le renversement de la situation.

L'objectif de la synthèse est de s'assurer que les valeurs du Bassin du Congo sont reflétées dans les discussions et les décisions issues de la série de réunions et d'accords qui auront lieu au cours de l'année à venir. Les membres du PFBC ont maintenant l'opportunité d'informer et d'influencer les 21 points qui sont dans la Déclaration, et de s'assurer que les points reflètent équitablement les différents points de vue dans les différents Collèges autour de la table du Partenariat.

Les membres du Collège sont invités à réfléchir:

  • Y a-t-il des aspects qui manquent ?
  • Y a-t-il des aspects qui doivent être révisés/modifiés ?
  • La déclaration parle-t-elle des priorités de développement et de conservation des gouvernements du bassin du Congo ?
  • Sur la forme du projet de déclaration : sur la version française, éviter des mots comme Draft 0, Hotspot car il y aurait des équivalents en langue française.              
  • Bien cerner la problématique à adresser, identifier les leviers pour leurs résolution sur le plan politique ; il s'agira d'un engagement sur la gouvernance durable des ressources, la promotion et mise en œuvre des outils essentiels comme l'aménagement du territoires, l’incitation pour un modèle économique transformationnelle vu que les Etats ont pris des engagements qui se traduisent notamment par le pourcentage des AP qui a fortement évolue depuis 2002. Ensuite, il est crucial d'initier des programmes d'économie transitionnelle ; enfin pour la biodiversité, prendre en compte la dimension de la valorisation territoriale des AP bassin du Congo hors processus Ndjamena.
  • La déclaration doit aborder les principales menaces qui pèsent sur la biodiversité. La transhumance, telle qu'elle est abordée dans la déclaration de N'Djamena, concerne les zones bordant le Sahel. La gouvernance et l'économie verte sont essentielles pour souligner dans la déclaration qu'elles sont indispensables pour avancer dans une direction durable dans le bassin. La déclaration devrait inclure les acteurs autour de la table, et pas seulement le point de vue du gouvernement... c'est là la valeur du partenariat et la voix du partenariat, en particulier les organisations de la société civile et les peuples autochtones du bassin du Congo. Il devrait y avoir des éléments reflétant le FLEGT et le CAFFE en tant que programmes de travail existants du PFBC. Les droits et le CLIP en particulier devraient être abordés dans la Déclaration, compte tenu notamment de la promotion de l'objectif de 30 % des terres du bassin du Congo... et de l'exigence essentielle de protection des droits dans toute planification future des zones protégées. La cartographie des communautés montre que l'ensemble du Bassin est soumis à des droits collectifs, mais il n'est pas fait mention des droits ou des revendications des communautés. Les communautés doivent être considérées et reconnues comme des détenteurs de droits dans le Bassin. Aller vers des modèles de gestion de la biodiversité plus inclusive avec une référence renforcée sur la foresterie communautaire. On voit bien dans le document synthétisant les contributions des parties que l'implication des CLPA, le manque de CLIP et le besoin de promouvoir des approches basées sur les droits humains sont des problèmes absolument centraux. Mais rien de tout cela ne se retrouve dans le projet de déclaration... Aucune mention des 'droits humains', quasiment rien sur les droits fonciers (à part de manière annexe dans l'article 10), et rien sur la foresterie communautaire comme option viable de conservation 'communautaire.
  • Une référence majeur manque dans le document, un levier important, la CITES relativement à la faune sauvage. De même le relation (dialogue) Chine-Afrique centrale est absente de la déclaration lors qu’en 2021 se tiendra le FOCAC avec des enjeux majeurs sur le Bassin du Congo.
  • Nécessité d’augmenter le rôle des OSC, la gouvernance locale dans la déclaration. Une réflexion devrait être menée sur la possibilité d’aller vers deux documents : (1) une déclaration portée par les pays , vers des engagements précis. Un engagement réel et  qui servirait de relais au niveau politique et internationale et (2) une déclaration par les acteurs (multi-acteurs).
  • Sur les Mécanisme de financements sur les changements, une emphase est donnée sur les financement climatique classique et qui ne peut sécuriser les forêts intactes pour lesquels aucun marché n’Existe. Il est nécessaire de se pencher sur un mécanisme de financement propre aux forêts intacts sur les aspects de financement dans la déclaration.
  • Nécessaire de faire référence sur le contenu de la réforme du traité de la CEEAC qui a une emphase sur la nécessité de créer les richesses, une valorisation économique, dégager les bénéfices directs au niveau des Communautés, au niveau des PIB. Il faut parler d’entrer de jeu sur les modèles économiques sur les ressources naturelles, la gouvernance, modèle économique sur les ressources naturelles. C’est le langage pour lesquels les États sont preneurs.
  • Il est nécessaire qu’un point sur ajouter dans la déclaration portant sur les responsabilités ou rôle des acteurs dans la mise en œuvre de la déclaration. Il est proposé que le collège des ONG internationales puisse être mentionné ayant un rôle de veille dans la mise en œuvre de la déclaration.

 

Information logistique sur la réunion :

  • Les pays de l’espace CEEAC/COMIFAC seront représentés à Kinshasa par un ministre et trois experts qui accompagneraient le/la ministre (Suivant les invitations envoyées). L’ensemble des pays de l’espace CEEAC/COMIFAC ont bien reçu les documents, le projet de déclaration aussi bien que tous les collèges.
  • La fiche d’information logistique sera communiquée aux participants des réunions de Kinshasa cette semaine.
  • Des informations sur la possibilité de tenue de Visio conférence sera de même disponible cette semaine. Tous les membres ne pourront y participer. Les Co Leaders recevront plus d’information sur la Visio conférence sous peu pour désigner les représentants de leur collège si le nombre est au-delà de 4 déjà communiqué aux co Leaders.
  • Le programme de la semaine est sous-entendu une participation en présentiel de chaque collège.

 

Proposition Méthodologique et prochaines étapes

  • Le compte rendu et les minutes de la réunion du collège des ONG international sera distribué à tous les participants.
  • Les commentaires du collège seront annotés au projet de déclaration. IL ne s’agira pas de travailler sur un nouveau draft de la Déclaration, mais les consultants noteront les commentaires de chaque collège de manière transparente.
  • Le délai pour les collèges d’apporter les commentaires est fixé au 1er décembre 2020. Tous les commentaires additionnels du collège doivent être envoyé aux coleaders avec en copie les consultants avant le délai fixé : Claus-Michael.Falkenberg@t-online.de, eheuse@gmail.com et pokem@pfbc-cbfp.org
  • Le projet de déclaration et les commentaires du collège annoté à la déclaration sera envoyé par les consultants avant la tenue de l’atelier à Kinshasa sur le projet de déclaration.
  • Les coleaders du collège des ONG internationales représenteront le collège aux réunions de Kinshasa.

 

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