Plan de relance : investir dans… la nature ? – Ouest France

La biodiversité, c’est un vrai investissement. Pour nous sauver, il faut sauver les insectes, les mammifères, les oiseaux, les plantes. Mieux réglementer mais aussi investir dans ce qui peut préserver les espaces naturels. Toutes ces recommandations viennent d’être formulées non par une ONG écologiste, par les économistes du Conseil d’analyse économique. Qui invitent à ce que le plan de relance finance aussi la préservation de la nature.

Non, il ne vient pas de Greenpeace ou du WWF, cette note intitulée « Biodiversité en danger : quelle réponse économique ? » . Ce texte provient d’une instance directement rattachée au Premier ministre, le Conseil d’analyse économique (CAE), composé d’économistes distingués, qui enseignent à la Sorbonne, à Polytechnique ou à la London School of Economics, et où siègent notamment le directeur de l’Insee et la directrice du Trésor.

 

Et pourtant, il ne manque pas d’audace en proposant tout un panel de réformes, fiscales, agricoles, urbanistiques, notamment, visant à restaurer la biodiversité en France.

 

Pourquoi ? Parce que « la biodiversité est le garant de bien et services irremplaçables, préservant la capacité de la nature à fournir nourriture, matières premières, médicaments, à nous protéger contre les risques naturels, à stocker du carbone, recycler des déchets et à contribuer à la qualité de notre cadre de vie. »

 

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