Cadre Stratégique pour le développement durable des Peuples Autochtones et communauté locales (PACL) d’Afrique Centrale

 

Background: Réseau des Populations Autochtones et Locales pour la Gestion des Ecosystèmes Forestiers d'Afrique Centrale, créé en 2003 réé en 2003 lors de la Conférence sur les Ecosystèmes des Forêts Denses et Humides D’Afrique Centrale (CEFDHAC) a pour objet d'accroître et de garantir la participation des populations autochtones et locales dans la gestion des écosystèmes forestiers d'Afrique Centrale.

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Cadre Stratégique pour le développement durable des Peuples Autochtones et communauté locales (PACL) d’Afrique Centrale

Cette stratégie est un récapitulatif clair des priorités des Peuples Autochtones et communauté locales (PACL) d’Afrique Centrale. Il s’agit d’un effort de synthèse et de priorisation pour l’ensemble des interventions des acteurs en faveur des PACL…). A titre d’information, le REPALEAC a contribué à l’établissement du Forum international sur les peuples autochtones d’Afrique centrale (FIPAC) au sein de la Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).

 

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Document de stratégie pour le développement durable des Peuples Autochtones et communauté locales (PACL) d’Afrique Centrale

Schéma simplifié de la stratégie des Peuples Autochtones et communauté locales (PACL) d’Afrique Centrale

Mot d’accueil du document de stratégie pour le développement durable des Peuples Autochtones et communauté locales (PACL) d’Afrique Centrale

Ce cadre stratégique est avant tout l’expression d’un renversement de tendance : de bénéficiaires, les Peuples autochtones et communautés locales passent au rôle de pilote. »

Venant Messe, Coordonnateur régional, Réseau des Populations autochtones et communautés locales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale (REPALEAC)

Ce cadre stratégique est le résultat d’un processus participatif qui a duré près de six mois et mobilisé des experts autochtones de huit pays d’Afrique Centrale, désignés par leurs structures respectives et représentant plus de 230 organisations. Un processus itératif a été suivi, associant d’une part des rencontres régionales de consolidation tenues à Douala, Cameroun tout au long de 2017, et d’autre part des échanges au sein des coordinations nationales du REPALEAC pour confronter les versions successives de ce cadre stratégique aux réalités des pays et poursuivre son amélioration. Une fois le cadre stratégique défini, le REPALEAC s’est attelé à l’estimation de cibles pouvant être atteintes dans chaque pays et, par conséquent, dans la sous-région. Ce sont des cibles certes ambitieuses mais réalistes, qui serviront de compas pour toutes les organisations membres du REPALEAC.

 

Nous avons eu le privilège de présenter ce cadre et ses cibles en primeur à la 17ème Réunion des Parties au Partenariat des Forêts du Bassin du Congo et avons pu observer combien ce travail était attendu non seulement de la part de nos organisations mais aussi par les gouvernements et partenaires techniques et financiers. Ce cadre stratégique est avant tout l’expression d’un renversement de tendance : de bénéficiaires, les Peuples autochtones et communautés locales passent au rôle de pilote, exprimant leurs besoins et fixant la barre pour guider tous ceux qui souhaitent nous appuyer pour un développement plus inclusif et respectueux des écosystèmes du Bassin du Congo.

 

Nous espérons que ce cadre stratégique pourra inspirer les politiques des Etats de l’Afrique Centrale et des partenaires techniques et financiers, bailleurs, ONG de plaidoyer ou d’appui technique, ou toute autre organisation chargée de développer des programmes et projets visant à soutenir les Peuples autochtones et communautés locales dans la région. Avec leur aide, nous espérons que ces politiques, projets et programmes seront mieux coordonnés, plus efficaces et en harmonie avec les priorités stratégiques que nous avons nous-mêmes établis.

 

Cette stratégie sera prochainement déclinée au niveau national et le REPALEAC mettra en place un mécanisme de suivi des politiques et programmes afin de s’assurer que nous avançons ensemble vers une Afrique Centrale qui valorise et conserve la nature avec la contribution des Peuples Autochtones et Communautés Locales.

 

Enfin, je termine par exprimer ma gratitude, au nom du REPALEAC, à la COMIFAC qui nous soutient dans notre démarche, ainsi qu’à nos nombreux partenaires qui nous appuient depuis des années, En particulier, nous souhaiterions remercier tous les partenaires qui ont participé au processus d’élaboration de ce cadre stratégique par leur présence et leurs conseils lors des réunions régionales, et en particulier RRI, Rainforest Alliance, WWF, PNUD SGP, IUCN et MPIDO ainsi que la GIZ, le FEM et la Banque Mondiale, qui ont contribué au financement de nos rencontres. Nous remercions enfin tous les participants aux différents ateliers sans le travail desquels cette stratégie n’aurait pu voir le jour. “

 

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Schéma simplifié de la stratégie des Peuples Autochtones et communauté locales (PACL) d’Afrique Centrale

 

RELIRE.

 

FAO - Feuille de route de Brazzaville: Pour une foresterie participative plus efficace dans le contexte de l’agenda 2030: “… Les avantages sociaux, économiques et environnementaux pouvant dériver de la foresterie participative ne font l’objet d’aucun doute. Les populations autochtones et les communautés locales, lorsqu’elles ont des droits suffisants sur les ressources forestières locales, peuvent s’organiser de manière autonome et développer des institutions locales pour réguler l’utilisation des ressources naturelles et les gérer durablement. Ce mode de gestion forestière a des retombées directes sur la santé de la forêt et le bien-être des personnes qui en dépendent pour leur subsistance. Il est évident qu’il contribue ainsi aux objectifs de développement au niveau national, ainsi qu’aux objectifs globaux en matière de changement climatique et aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. En Afrique centrale, la foresterie participative ne parvient pas encore à atteindre ses objectifs. Il était donc opportun de rechercher le meilleur moyen de permettre à ce mode de gestion d’exprimer son plein potentiel.  Dans le cadre de sa mission d’harmonisation et de suivi des politiques et législations forestières, la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) s’est attelée à promouvoir une nouvelle dynamique dans l’implication des populations autochtones et des communautés locales dans la gestion forestière. Avec l’appui technique de la FAO, la COMIFAC a élaboré des directives sous régionales sur la participation des populations locales et autochtones et des ONG à la gestion durable des forêts d’Afrique centrale qui ont été adoptées en Conseil des Ministres en 2011. Le plan de convergence pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (2015 – 2025) accorde une attention particulière au renforcement de la foresterie participative. Ses objectifs opérationnels 5.1.4. « Promouvoir la gestion communautaire et décentralisée des ressources forestières » et 5.2.3. « Ren- forcer la participation active des populations vulnérables à la gestion des ressources forestières » participent à cet effort.

 

Cette feuille de route pour une foresterie participative plus efficace en Afrique centrale a été élaborée sur la base de ces acquis. Elle propose des orientations pratiques pour mettre en place les conditions favorables au développement de la foresterie parti- cipative, en général, et à l’amélioration de son efficacité, en particulier. Elle tire sa légitimité de l’approche inclusive qui a été pri- vilégiée pendant sa préparation. L’initiative a été portée, au départ, par quelques membres du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), notamment le Ministère de l’économie forestière (Congo), la COMIFAC et la FAO. La large consul- tation qui a été facilitée par Nature +, à la demande de la 17ème réunion des partenaires du PFBC, a permis à chaque catégorie d’acteurs sociaux d’apporter leur pierre à l’édifice. Les acteurs étatiques mais aussi les organisations de la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement ont tous participé à l’élaboration de la présente feuille de route…. Helder Muteia, Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

 

Bien vouloir télécharger: FAO - Feuille de route de Brazzaville: Pour une foresterie participative plus efficace dans le contexte de l’agenda 2030:

Feuille de route de Brazzaville: Pour une foresterie participative plus efficace dans le contexte de l’agenda 2030

Groupe de la Banque Africaine de Développement Développement et Peuples Autochtones en Afrique..

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