RDP20 – Résumé du side event WWF- Parcs Gabon - Les conflits avec les éléphants de forêt augmentent-ils dans le bassin du Congo et comment pouvons-nous améliorer la coexistence entre l'homme et l'éléphant de forêt ?

L'objectif de cet événement parallèle du 4 juin 2024 était de passer d'une atténuation et d'une prévention rapides des conflits à des programmes holistiques et intégrés de coexistence entre les humains et les éléphants de forêt dans la forêt tropicale du Bassin du Congo.

Bien vouloir télécharger les résumés de l'événement parallèle ci-dessous:

PBFC_WWF_ANPN_Coexistence_résumé_fr

PBFC_WWF_ANPN_Coexistence_summary

 

Modérateur : Paul N´Goran, WWF INT

  • Thomas Breuer, WWF – Allemagne : Statut et gestion du conflit entre l'homme et l'éléphant de forêt
  • Léa-Larissa Moukagni, ANPN : Possibilités d’une coexistence : perceptions, initiatives ; leçons sur le CHF au Gabon
  • Stéphanie Bourgeois, ANPN : Coexistence homme-éléphant de forêt :  perspectives et actions à mener - L’importance de la recherche scientifique

Quelques messages à emporter :

  • Le Gabon abrite environ 65 % des éléphants de forêt du monde et les conflits sont devenus un problème national urgent. Il s'agit d'une question d'importance mondiale pour la conservation des éléphants de forêt.
  • Face à cette situation, il y a un besoin urgent d'échange et de sensibilisation autour de ce thème.
  • Il est nécessaire de transformer les approches actuelles de simple atténuation et de prévention rapide des conflits en programmes de coexistence holistiques et intégrés, promouvant une coexistence durable entre les humains et les éléphants de forêt dans le Bassin du Congo (comme le C2C (Conflit á Coexistence) du WWF : Conflict to Coexistence), en particulier au Gabon.
  • Pour parvenir à la coexistence, il faut mettre en place un programme holistique et intégré de gestion des conflits entre l'homme et la faune sauvage, intégrant les sciences sociales et biologiques. Des mesures isolées (par exemple, l'installation de clôtures) ne donneront probablement pas de résultats. L'aspect des clôtures au Gabon doit faire l'objet d'une attention particulière, car elles couvraient l'ensemble du territoire national.
  • Il y a un manque évident de compréhension des différents facteurs et dimensions du conflit, qui peuvent varier considérablement d'un site à l'autre. Les activités humaines sont un facteur majeur.
  • Le manque de données collectées de manière systématique pour mesurer l'étendue de ce conflit aggrave la situation.
  • Les résultats des recherches menées par l'ANPN et ses partenaires doivent être synthétisés et pris en compte dans les décisions relatives à la gestion des conflits.
  • Des plateformes d'échange interministérielles sont nécessaires pour élaborer un plan national de gestion du CHE.
  • Il est nécessaire d'inclure les avantages et les coûts de la cohabitation avec les éléphants.
  • L'inclusion des communautés locales et des populations autochtones par une approche ascendante est nécessaire.
  • Les acteurs locaux et nationaux doivent impérativement renforcer leurs capacités.
  • Les coûts de la gestion des conflits entre l'homme et l'éléphant sont rarement inclus dans les projets de développement, alors qu'ils devraient en faire partie intégrante. S'ils ne sont pas pris en compte, ils risquent de mettre en difficulté les projets de développement et de conservation.

 

Bien vouloir télécharger le résumé du side event ci-dessous en français et en anglais:

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