Climat : cinq ans après l’accord de Paris, un sommet mondial marqué par des avancées, qui restent insuffisantes – Le Monde

La réunion virtuelle qui se tenait samedi avait pour objectif de relancer la bataille contre le dérèglement climatique. Vingt-quatre Etats se sont engagés à atteindre la neutralité carbone.

 

Les nombreuses vidéos projetées lors du sommet de l’ambition climatique, samedi 12 décembre, n’auront pas été suffisantes. Ni celles montrant un futur catastrophique si nous ne réduisons pas nos émissions de gaz à effet de serre (inondations, sécheresses ou ouragans), ni celles présentant un tout autre avenir si nous parvenons à accélérer la transition écologique : énergies propres, emplois verts, agriculture durable. Une partie des 75 chefs d’Etat et de gouvernement invités à s’exprimer, notamment du Royaume-Uni, de l’Union européenne, de la Chine ou du Pakistan, se sont engagés à accroître leurs efforts. Mais ils ne sont pas à la hauteur de la lutte contre la crise climatique, qualifiée de « plus grand défi de notre temps » par de nombreux orateurs.

 

L’événement, organisé en visioconférence pour fêter les cinq ans de l’accord de Paris sur le climat, avait pour objectif de relancer la bataille contre le dérèglement climatique alors que le monde se dirige toujours vers un réchauffement de 3,5 °C à 4 °C.  Une cérémonie d’autant plus nécessaire que la conférence mondiale annuelle sur le climat (la COP26) a été repoussée d’un an du fait de la pandémie de Covid-19.

 

Les trois organisateurs – les Nations unies, le Royaume-Uni et la France – avaient placé la barre haute : seuls les pays présentant des annonces ambitieuses s’étaient vu offrir une tribune. Les demandes de prises de parole de l’Australie, du Brésil, de la Russie, de la Turquie, de l’Afrique du Sud ou encore de l’Arabie saoudite avaient été rejetées. « Je vous exhorte à faire preuve d’ambition, arrêtez de faire la guerre à la planète », a lancé Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, en ouverture de la cérémonie, appelant le monde à « déclarer l’état d’urgence climatique ».

 

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