7ème rencontre annuelle de STTC, en visioconférence - Atibt

La 7e conférence annuelle de STTC s’est tenue le 19 novembre dernier, sur le thème "Tenir le cap et aller de l'avant : des racines pour une reprise verte". L’équipe STTC s’est réjouie de cet événement en ligne interactif et stimulant, et remercie les participants pour leur présence et les idées partagées.

 

Au cours de l'événement, environ 150 participants du monde entier, de divers profils de parties prenantes de la chaîne d'approvisionnement en bois tropicaux se sont réunis. L'événement virtuel a permis non seulement de réduire l'empreinte carbone de la conférence, mais aussi d'atteindre un public plus large et plus diversifié.

 

La Conférence a mis l'accent sur la nécessité de mettre un terme à la disparition des forêts tropicales et aux effets climatiques néfastes qui y sont associés, ainsi qu'à la dégradation de l'environnement en général, et d'encourager la mise en œuvre d'une gestion durable des forêts en développant le marché des bois tropicaux issus de forêts gérées durablement.

 

Le second sujet central abordé a concerné la prise de conscience croissante du fait que, pour s'attaquer à la crise environnementale de manière plus générale, la société dans son ensemble devait adopter un modèle bioéconomique circulaire, avec une utilisation plus importante et plus efficace des matières premières naturelles produites de manière durable. C'est un point de vue qui s'est récemment imposé. La reconstruction économique post-pandémique étant considérée comme une occasion majeure d'accélérer cette transition. L'approvisionnement en bois tropicaux issus de forêts gérées durablement doit être présenté comme une partie intégrante de la réalisation de cette "reprise verte" et du changement bioéconomique, ont déclaré les intervenants.

 

Parmi eux, Jeroen Nagen, Conseiller en économie circulaire à la direction générale des travaux publics et de la gestion de l'eau des Pays-Bas, a donné le point de vue des Pays-Bas, l'un des principaux défenseurs de la transition vers une bioéconomie circulaire, et de ses principaux importateurs de bois tropicaux. L'expérience néerlandaise a montré que cette transformation économique exigeait un partenariat public-privé et la volonté des entreprises et de la société d'opérer ce changement. "Si le gouvernement ne peut à lui seul conduire la transition, les marchés publics peuvent aider à garantir que les bois tropicaux durables font partie du mélange bioéconomique" a-t-il expliqué. Il a présenté par exemple "l'autoroute biologique" conçue par son ministère avec des partenaires industriels et un plan pour l'utilisation de bois tropical au lieu d'acier et de béton pour les équipements d'autoroute, tels que les barrières, les lampadaires et la signalisation.

 

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