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RdP 19 PFBC - Événement parallèle - GIZ : « L'avenir du pastoralisme transfrontalier » : Principaux points à retenir et recommandations

...Les décisions stratégiques et les mesures législatives visent à réglementer le pastoralisme et nécessitent une coordination entre les différentes réglementations. Il est essentiel d'inclure des preuves factuelles et d'être sensible aux conflits en réunissant les acteurs concernés. La connaissance des réglementations (régionales, nationales, locales) et le suivi de la mise en œuvre requièrent une attention particulière. Bien vouloir télécharger le résumé de l’évènement

Source: Stefan Essel, GIZ

Principaux points à retenir et recommandations

  • Le Dr Iven Schad, du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), a souhaité la bienvenue à environ 50 participants (physiques et virtuels) et a introduit la réunion en exprimant sa satisfaction de discuter sur la question du pastoralisme transfrontalier au sein de ce forum, donnant ainsi matière à réflexion pour le nouveau projet régional à venir "Pastoralisme pacifique et inclusif". Le système d'utilisation des terres du pastoralisme mobile, proche de la nature, qui a une longue histoire dans la région du Sahel, subit de plus en plus de pressions en raison de perturbations majeures telles que l'augmentation du bétail, le changement climatique, la diminution des ressources naturelles, etc. Dans les pays forestiers du bassin du Congo, le pastoralisme devient de plus en plus un enjeu puisque les mouvements descendent vers le Sud. La durabilité de l'utilisation des terres est menacée, ainsi que les moyens de subsistance des pasteurs et des agriculteurs mobiles. Cette situation affecte également les derniers foyers de biodiversité et la cohésion sociale dans un contexte de dégradation générale de la sécurité.

La coopération allemande au développement dispose d'un vaste portefeuille dans le secteur vert ainsi que dans le domaine de la paix et des conflits et du renforcement de la bonne gouvernance dans les quatre pays suivants : Tchad, Niger, Cameroun et Nigeria.

  • Le Dr Pabame Sougnabé, consultant indépendant et ancien coordinateur de la Plateforme pastorale du Tchad, et Mohammed Bello Tukur, secrétaire général de la Confédération des organisations d'éleveurs traditionnels d'Afrique (CORET), basée au Nigeria, ont planté le décor : le pastoralisme est vital pour l'économie rurale et la sécurité alimentaire, avec des itinéraires établis depuis longtemps qui ne sont plus accessibles. Ils ont souligné l'importance des plateformes de dialogue intersectorielles et de l'examen de la question du pastoralisme sous différents angles, en intégrant les leçons apprises pour une gestion sensible aux conflits du pastoralisme transfrontalier lié aux différents types de conflits concernant le pastoralisme.

 

  • Hissein Hadji Tchere, Chargé de programmes, environnement et développement local, Délégation de l'Union européenne en République du Tchad a présenté les projets en cours et à venir de l'Union européenne liés à la transhumance. Stefan Essel, du département Afrique de la GIZ, a présenté l'état actuel de la planification du nouveau projet régional « Pastoralisme pacifique et inclusif » de la Coopération allemande au développement, qui couvre quatre pays : Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad. Ce projet est centré sur une route principale de pastoralisme transhumant entre le Tchad, le Cameroun et le Nigeria. Le Niger est un acteur important dans la perspective d'une mise à l'échelle des « leçons apprises ».

 

Quelques messages et recommandations clés pourraient être résumés ci-dessous pour la prochaine conférence de N'Djamena sur le pastoralisme au terme du rôle de la facilitation allemande du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC) quant à la manière d'améliorer la gestion du pastoralisme (transfrontalier) :

 

  • Les décisions stratégiques et les mesures législatives visent à réglementer le pastoralisme et nécessitent une coordination entre les différentes réglementations. Il est essentiel de s'appuyer sur des données factuelles et d'être sensible aux conflits en réunissant les acteurs concernés autour de la table. La connaissance des réglementations (régionales, nationales, sous-nationales) et le suivi de la mise en œuvre nécessitent une attention particulière.
  • Les exemples de meilleures pratiques existantes doivent être utilisés et étendus.
  • Nécessité d'inclure les groupes d'intérêts (agro)pastoraux et les groupes marginalisés dans l'élaboration des politiques et la gestion du pastoralisme au niveau régional, (sous-)national et local.

 

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