La réintroduction des oryx et addax au Tchad : un rêve devenu réalité – APEF

Depuis 2000, l’Oryx algazelle, espèce une fois présente partout en Afrique du nord, est classée « éteinte à l’état sauvage » par la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il n’y a eu aucune observation depuis plus de 25 ans en raison de la chasse non réglementée, de la perte d’habitat et du manque de ressources pour la conservation. A partir de 2014, un accord a été signé entre le Gouvernement du Tchad et l’Agence pour l’environnement d’Abu Dhabi, avec la participation de l’ONG Sahara Conservation Fund. L’objectif est de démarrer un des plus ambitieux projets de conservation au monde : réintroduire les oryx dans leur habitat originaire et de manière plus globale restaurer l’écosystème sahélien dans une des plus grandes aires protégées d’Afrique.

Les derniers Addax ont été transférés des Émirats arabes unis au Tchad, dans ladite réserve en 2020. Ces addax suscitent un nouvel espoir pour leur conservation, car leur espèce est au bord de l’extinction. Pour rappel, 225 oryx ont été introduits au Tchad depuis 2016 ainsi que 40 addax (15 en 2019 et 25 en 2020).

 

Selon  l’Agence pour l’environnement d’Abu Dhabi, bailleur de fonds du projet Oryx, “diriger le programme qui s’efforce de rétablir des populations viables de ces créatures majestueuses, autrefois éteintes dans la nature, dans leur domaine vital du Tchad, est un rêve devenu réalité »

 

Le suivi des déplacements

Depuis ces réintroductions, le suivi est mené par une équipe des gardes et assuré par colliers GPS placés sur les animaux. Ce système permet de constater et de suivre en temps réel leurs mouvements. Les mouvements de cette dernière réintroduction font largement écho à la première libération d’oryx dans la réserve de faune de Ouadi Rimé-Ouadi Achim en 2016. La majorité des oryx sont restés ensemble, mais plusieurs femelles se sont séparées, se déplaçant sur de grandes distances à travers le paysage pendant les premiers mois après la libération. Avec des températures diurnes au Tchad déjà dans les 40 °C, l’équipe continue à surveiller de près les addax pour voir comment ils font face.

 

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