Les membres du Groupe de travail Biodiversité d'Afrique centrale évaluent leurs actions à Ndjamena -COMIFAC

Ndjamena, République du Tchad, 24 avril 2023- La trente cinquième réunion du Groupe de travail Biodiversité d'Afrique centrale (GTBAC) a débuté ce jour. Organisée par le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC avec l'appui financier et technique de la coopération allemande à travers le projet GIZ d’appui à la COMIFAC. Cette réunion vise à faire le décryptage des décisions prises lors de la COP 15-CDB, de la COP-MOP 10 du protocole de Cartagena et de la COP-MOP4 du protocole de Nagoya qui se sont tenues du 7 au 19 décembre 2022 à Montréal au Canada.

Il est également question de s’approprier les résultats des travaux de la CdP 15 et les réunions connexes ; d’analyser les différentes décisions et d’identifier les activités à mener pour leur mise en œuvre ; faire l’état des lieux du processus de révision de la Stratégie et Plan d’Action Nationale de la Biodiversité.

 

Monsieur AHMAT ABAYA Abdramane, Pilote du GTBAC, dans son propos liminaire a exprimé sa satisfaction de voir la famille GTBAC se réunir de nouveau à Ndjamena. Après avoir salué la participation active de la sous-région à la COP15, il a invité ses pairs à des échanges constructifs pour le succès de cette rencontre.

 

Monsieur Hervé Victor EFFA, Chargé suivi-évaluation au projet régional GIZ d’appui à la COMIFAC et représentant du Directeur du Programme GIZ gestion durable des forêts dans le Bassin du Congo,  après avoir rappelé les menaces dont fait l’objet la biodiversité d’Afrique centrale, a rappelé que la Coopération technique allemande apprécie et soutien toute initiative et démarche à caractère régional visant à améliorer les chances de l’Afrique Centrale. C’est à ce titre que la GIZ n’a pas hésité à apporter son soutien à l’organisation de cette 35ième réunion du GTBAC.

 

Le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC Hervé Martial MAIDOU s’est appesanti sur le dynamisme du GTBAC, un outil incontournable du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC dans le suivi de la mise en œuvre de la CDB et ses Protocoles.

 

En ouvrant les travaux, Madame NENODJI MADINGAR, Secrétaire Générale Adjointe du Ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable du Tchad a déclaré : « Nous nous réjouissons de ce que la tenue du présent atelier arrive à point nommé et dont l’objectif est d’identifier les priorités de notre sous-région pour une mise en œuvre efficace et efficiente du cadre mondial de la biodiversité de Kumming-Montréal. Ceci est en parfaite cohérence avec la vision 2030 du Tchad que nous voulons » Elle a remercié tous les Etats membres pour leur participation et a exprimé toute sa gratitude au Secrétariat exécutif de la COMIFAC, et à la Coopération allemande à travers la GIZ qui ne cessent de déployer leurs efforts pour la recherche des solutions durables à la problématique de la conservation de la biodiversité de l’Afrique Centrale.

 

La mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique dans la sous-région Afrique Centrale connaît depuis le Sommet de Rion en 1992, une volonté politique bien exprimée des Etats avec la ratification par tous les pays d'Afrique centrale de cette Convention ainsi que des deux accords supplémentaires auxquels les pays de l’espace COMIFAC sont aussi Parties à savoir, le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (PC) adopté le 29 janvier 2000 et entré en vigueur le 11 septembre 2003 et le Protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA) à la Convention sur la diversité biologique (PN) adopté le 29 octobre 2010 et entré en vigueur le 12 octobre 2014.

 

En décembre 2022, la quinzième Conférence des Parties (COP15 CDB) s’est conclue par l’adoption d’un cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 : l’Accord de Kunming-Montréal dont l’objectif général est d’enrayer et d’inverser le déclin de la biodiversité, afin de contribuer à la “vision à 2050 de vivre en harmonie avec la nature”. Les dispositions du Cadre mondial prévoient plusieurs points, entre autres, la restauration des écosystèmes jusqu’à 20% et la conservation jusqu’à 30% de la superficie des terres et des mers au niveau mondial d’ici 2030 ; le renforcement des capacités et le transfert de technologie et la problématique sur l’Information sur les Séquençages Numériques des ressources génétiques, ainsi que la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre dudit cadre.

 

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