CEEAC Consultation régionale sur l'agenda Post-Malabo : Le rapport de synthèse sur la région de l'Afrique centrale est disponible !

Pour préparer l’agenda Post-Malabo, la CEEAC en tant CER de l’UA et Policy Link ont organisé un atelier de consultation régionale des parties prenantes du PDDAA pour la région de l'Afrique centrale. Bien vouloir télécharger le rapport en français et en anglais.

Les objectifs de cette consultation des parties prenantes du PDDAA sont les suivants :

  • Faciliter la sensibilisation, la socialisation, la création d'un élan et l'adhésion politique au processus et aux orientations du Post-Malabo ;
  • Faciliter les réflexions et l'apprentissage des parties prenantes sur les 20 dernières années du PDDAA afin d'éclairer l'avenir ;
  • Permettre aux parties prenantes du PDDAA de contribuer et d'éclairer l’agenda Post- Malabo ;
  • Avoir une perspective plus large et établir un consensus sur les questions clés et les options techniques ;
  • Élaborer un rapport de synthèse pour contribuer au processus Post-Malabo.

 

Les participants à la consultation étaient les Points Focaux PDDAA des Etats membres de la CEEAC et les représentants gouvernementaux des sept (07) États membres de la CEEAC à savoir le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, et Sao Tomé et Principe, ainsi que des représentants du secteur privé (HCA-AC et P-PME AC) et des acteurs non étatiques (PROPAC et CNOP Cameroun) Ont également pris part à la consultation régionale les représentants de la CEEAC, de la CEMAC, de la Commission de l'Union africaine (CUA), de l’AUDA/NEPAD et de Policy Link, ainsi que les Institutions Spécialisées et les Agences d’Exécution de la CEEAC et de la CEMAC à savoir le CAPC-AC, CRSA-AC, COMIFAC, CEBEVIRHA, CPAC, PRASAC, CEFDHAC, FIPAC, OCFSA, CARBAP, COREP et ROSEVAC.

 

Les participants à la concertation régional Post-Malabo pour la région de la CEEAC ont soulevé des questions et des défis critiques qui entravent le PDDAA et ont proposé des solutions pour l'agenda Post-Malabo. Ces discussions ont été éclairées par le cadrage des questions clés et la présentation du contexte, des enjeux et des priorités stratégiques des pays.

 

Dans la région de la CEEAC, la zone aride est plus compétitive dans la production de viande et de produits laitiers. Il devrait s'agir d'un produit agroalimentaire stratégique pour la région en raison de l'avantage comparatif qu'il représente. La région de la forêt tropicale, qui est la zone céréalière, est compétitive pour le manioc, l'igname, le maïs et le riz. La sélection de produits stratégiques, y compris des avantages comparatifs, peut faciliter l'intégration régionale par le commerce de biens et de services agricoles. L'Agriculture et l'élevage devraient bénéficier d'un soutien et d'un investissement égaux. Il faut investir et redoubler d'efforts dans le secteur de l'élevage grâce à l'amélioration de la gestion du bétail, au développement des infrastructures de l'élevage, à l'ajout de valeur, à la revalorisation et à la commercialisation des produits de l'élevage (p. ex., la peau) afin de maximiser la valeur et le rendement.

 

La région de la CEEAC n'a pas enregistré d'allocations budgétaires et d'investissements suffisants dans l'Agriculture comme dans d'autres secteurs. Il est donc essentiel de mettre en œuvre des stratégies visant à renforcer les partenariats stratégiques et à mobiliser les investissements du secteur privé et des partenaires au développement pour combler le déficit de financement du secteur public. Les partenariats avec le secteur privé sont essentiels non seulement pour mobiliser des fonds, mais aussi des compétences techniques. Dans le même temps, les gouvernements peuvent accorder des subventions, réduire les impôts, abaisser les taux d'intérêt et améliorer l'environnement favorable aux investissements du secteur privé.

 

Le lien entre le changement climatique, la gouvernance et l'insécurité dans la région de la CEEAC nécessite une attention urgente pour assurer la stabilité de la production agricole, en particulier dans les zones d'élevage où des conflits liés à la sécheresse ont surgi. À ce titre, la région doit mettre en œuvre une stratégie globale d'atténuation et d'adaptation au changement climatique afin d'améliorer la résilience des moyens de subsistance.

 

La région de la CEEAC devrait également donner la priorité au développement de systèmes d'administration et de gestion foncières afin d'améliorer l'accès à la terre et la sécurité foncière.

 

Les États membres peuvent tirer les leçons du Rwanda, qui a déployé la technologie des drones pour cartographier les terres arables à enregistrer, facilitant ainsi l'augmentation des investissements fonciers.

 

La plupart des États membres n'ont pas pleinement mis en œuvre le PDDAA en raison de capacités institutionnelles insuffisantes, d'un manque de volonté politique et de ressources insuffisantes. Le renforcement institutionnel, le développement des capacités et le recours aux institutions régionales pour soutenir la mise en œuvre du PDDAA seront essentiels dans le PDDAA Post-Malabo. Le renforcement des mécanismes de responsabilisation et d'application garantira également l'engagement des dirigeants nationaux.

 

Bien vouloir télécharger le rapport ci-dessous:

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