COMIFAC : le SGTAPFS vers la validation de deux études sur les Aires protégées – Afriquenvironnementplus

Kigali, capitale du Rwanda, accueille, du 27 septembre au 1er octobre 2021, la douzième réunion du Sous- Groupe de Travail sur les Aires Protégées et la Faune Sauvage en Afrique Centrale (SGTAPFS), dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route.

Cinq jours durant, des experts de la conservation forestière pour discuter de l’avenir des Aires protégées et de la Faune sauvage d’Afrique Centrale. Cet atelier a pour objectif principal la validation de deux études dont l’une sur l’harmonisation et l’amélioration des cadres législatifs et institutionnels relatifs à la gestion de la Faune et des Aires Protégées (SGTAPFS) et l’autre portant sur les opportunités de labellisation des Aires Protégées d’Afrique centrale.

 

Dans son allocution, M. Chouaibou Nchoutpouen, Secrétaire Exécutif adjoint de la COMIFAC a indiqué « la récente publication de l’Etat des Aires Protégées d’Afrique centrale montre que le réseau sous-régional comprend actuellement 206 aires protégées occupant environ 799 000 km2, toutes catégories confondues, ou 14,8% des terres et 5,0% de la zone économique exclusive marine des pays d’Afrique centrale ». Dans cette même optique, le Secrétaire exécutif Adjoint de la COMIFAC a ajouté que « Les forêts du bassin du Congo sont en passe de devenir le premier poumon vert de la planète terre après les fortes déforestations enregistrées ces dernières années dans le bassin Amazonien ».

 

Il rappelle que leur rôle de stockage du carbone est à ce titre essentiel dans un contexte de réchauffement climatique accéléré. Les récentes estimations des chercheurs du Global Forest Watch (GFW) font état de ce que les forêts du bassin du Congo, séquestrent 600 millions de tonnes de CO2 de plus qu’elles n’en émettent par an. Leurs moyennes d’émissions et d’absorption atteignant respectivement 530 millions et 1,1 milliard de tonnes de carbone. A en croire Chouaibou Nchoutpouen Secrétaire Exécutif adjoint de la COMIFAC, ce sont autant d’éléments qu’il va falloir capitaliser pendant les négociations futures dans le secteur forêt-environnement.

 

Dans son mot de circonstance ouvrant l’atelier, Dr Jeanne d’Arc Mujawamariya, ministre rwandaise de l’environnement a salué les deux études commanditées par la COMIFAC, à savoir : l’étude sur l’Harmonisation et l’amélioration des cadres législatifs et institutionnels relatifs à la gestion de la Faune et des Aires Protégées dans les 10 pays membres de la COMIFAC et l’étude relative aux opportunités de labellisation des aires protégées d’Afrique Centrale. Il a souligné que ces travaux vont permettre non seulement d’améliorer les législations mais aussi de mobiliser des ressources en faveur de la gestion des aires protégées. « Je tiens à exprimer notre gratitude à ceux qui ont contribué à la réalisation de ces études ».

 

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