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3 Mars 2025 : Célébrons la faune sauvage !

742 nouvelles espèces ont été découvertes dans le Bassin du Congo entre 2013 et 2023.

Le 20 décembre 2013, la 68e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 mars Journée mondiale de la vie sauvage. Cette date fait référence au 3 mars 1973, jour de l’adoption de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

« Le financement de la conservation de la vie sauvage : investir pour l'humanité et la planète » est le thème de la journée de la faune sauvage 2025.

La célébration des Nations Unies pour la Journée mondiale de la vie sauvage 2025 explorera la manière dont les financements innovants peuvent transformer les efforts de conservation tout en produisant des résultats en matière de développement durable.

Plus riches écosystèmes d'Afrique, les forêts du bassin du Congo abritent plus de la moitié de la faune sauvage du continent, dont la plupart des derniers éléphants de forêt africains et l'unique population mondiale de gorilles des plaines. Elles fournissent également des ressources alimentaires, des matériaux et un refuge à quelque 20 millions de personnes. En savoir plus…

742 nouvelles espèces ont été découvertes dans le Bassin du Congo entre 2013 et 2023.

Malheureusement, la déforestation et l’exploitation irraisonnée de ses richesses menacent les peuples autochtones et les espèces animales du Bassin du Congo.

Lire ci-dessous le message du Directeur du patrimoine mondial de l’UNESCO, Lazare Eloundou Assomo, pour la Journée mondiale de la vie sauvage 2025.

Aujourd'hui, la Journée mondiale de la vie sauvage nous rappelle avec force qu'il est urgent de protéger et de conserver la biodiversité. Partout dans le monde, d'innombrables espèces végétales et animales sont confrontées à des menaces sans précédent, et nombre d'entre elles sont au bord de l'extinction. C'est le cas de certaines des espèces les plus rares et les plus extraordinaires qui vivent dans des sites protégés par la Convention du patrimoine mondial.

 

Les sites du patrimoine mondial de l'UNESCO illustrent nos trésors culturels et les sites naturels les plus exceptionnels. Ils protègent plus d'un cinquième de la richesse des espèces cartographiées de la planète.

 

Les sites du patrimoine mondial comprennent les écosystèmes de mangrove des Sundarbans au Bangladesh et en Inde, qui abritent la plus grande population restante de tigres du Bengale. Les forêts tropicales de l'Atsinanana, à Madagascar, et le parc national du Manú, au Pérou, comptent parmi les endroits les plus riches en biodiversité de la planète. Les sites du patrimoine mondial montrent également comment la conservation de la faune et de la flore sauvages soutient les moyens de subsistance et favorise le développement socio-économique durable.

 

Cependant, l'extraordinaire biodiversité des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO doit être protégée des menaces telles que la surexploitation et le commerce illégal d'espèces sauvages. Pour lutter contre ces menaces, l'UNESCO et les gestionnaires de sites travaillent en étroite collaboration avec la CITES et d'autres acteurs clés.

Nous avons besoin de toutes les mains sur le pont. Pour protéger ces lieux irremplaçables, il est essentiel de donner aux gestionnaires de sites les ressources financières dont ils ont besoin pour maintenir la richesse de la vie que ces sites abritent.

 

En cette Journée mondiale de la vie sauvage, j'invite chacun à rechercher des solutions financières innovantes qui permettront aux espèces végétales et animales sauvages de prospérer pour les générations à venir. Ensemble, nous pouvons assurer la survie des espèces sauvages et la préservation des merveilles naturelles de la planète.

 

Ecouter le message…