À l’heure où la biodiversité mondiale subit des pressions croissantes… 742 nouvelles espèces ont été découvertes au cours des dix dernières années dans le bassin du Congo. De quoi débuter l’année avec le sourire !
Un hotspot de biodiversité en danger
Mosaïque de forêts, de savanes, de marécages, de rivières et de forêts inondées, le bassin du Congo déborde de vie. Au total, plus de 400 espèces de mammifères, 1 000 espèces d’oiseaux et 700 espèces de poissons ont trouvé refuge dans la zone.
La région regorge aussi de ressources naturelles comme le bois, les diamants et le pétrole mais les volumes et méthodes d’extraction actuelles ne sont pas viables à long terme. En outre, la chasse et le trafic d’espèces sauvages menacent la survie de plusieurs espèces. Le commerce de la viande de brousse, stimulé par un marché en croissance constante, vide la forêt à une vitesse alarmante. Les antilopes et les singes, notamment, sont des cibles courantes. Le tout aggravé par les effets du changement climatique…
De nombreuses espèces disparaissent avant même d’avoir pu être pleinement étudiées !
Préserver le cœur vert de l’Afrique
Pour le WWF, le bassin du Congo est une zone prioritaire. En 2005, nous contribuons à la signature du premier traité régional d’Afrique sur la conservation. Point d’orgue du Sommet de Yaoundé, il permet de créer 4,5 millions d’hectares d’aires protégées, de renforcer la promotion de l’exploitation forestière responsable et surtout d’établir une coopération internationale sans précédent.
Depuis, le WWF joue un rôle déterminant dans la lutte contre le commerce illicite, notamment à travers le réseau TRAFFIC, le plus grand réseau mondial de surveillance du commerce lié aux espèces sauvages. Nous soutenons la création d’accords entre gouvernements pour permettre la libre circulation du personnel du parc transfrontalier et des patrouilles communes, afin de renforcer les opérations anti-braconnage.
Grâce aux effort de conservation, le nombre de gorilles de montagne dans le parc national des Virunga est passé de 380 à 480 en moins de dix ans.
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