Du 24 au 26 septembre 2025, N’Djamena a accueilli un colloque international d’envergure consacré à la transhumance pastorale en Afrique centrale et de l’Ouest.
Placée sous le signe du dialogue et de la coopération, cette rencontre a permis aux États, aux organisations régionales et aux partenaires techniques et financiers de renouveler leur engagement en faveur d’une gestion concertée et durable de la mobilité pastorale.
Un cadre de dialogue régional renforcé
Organisé par le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC/CBFP), avec l’appui du projet PETRADEP/GIZ, ce colloque a réuni des délégations venues du Tchad, du Cameroun, du Niger, du Nigeria, de la République centrafricaine et d’autres pays de la région.
L’événement s’inscrit dans le prolongement de la Déclaration de N’Djamena de 2019 et a constitué une plateforme privilégiée pour évaluer les avancées, partager les expériences et identifier de nouvelles pistes de coopération.
Des échanges autour de quatre priorités majeures
Les participants ont travaillé sur des thématiques stratégiques :
- la préservation des aires protégées et des écosystèmes fragiles,
- la consolidation de la paix et de la sécurité,
- la valorisation de l’économie pastorale, essentielle à des millions de familles,
- l’intégration de la transhumance dans les stratégies de développement durable.
Ces échanges ont permis d’enrichir la réflexion commune et de mettre en lumière les bonnes pratiques déjà en cours dans certains pays.
Vers des engagements partagés
À l’issue des travaux, les participants ont réaffirmé :
- leur volonté de renforcer la coopération transfrontalière,
- l’importance d’outils de prévention et de médiation pour réduire les tensions liées aux mobilités pastorales,
- la nécessité de mobiliser davantage de ressources en faveur d’infrastructures adaptées,
- et l’intérêt d’une approche intégrée conciliant enjeux économiques, sociaux, sécuritaires et environnementaux.
Ces recommandations serviront de base à l’élaboration de plans d’action régionaux plus ambitieux et cohérents.
Un signal fort pour l’avenir
En réunissant autour d’une même table décideurs politiques, experts, organisations régionales et partenaires, le colloque de N’Djamena a marqué une étape importante dans la recherche de solutions durables.
Il illustre la conviction partagée que la transhumance, loin d’être un facteur de fragilité, peut devenir un vecteur de cohésion, de résilience et de prospérité partagée lorsqu’elle est encadrée de manière inclusive et concertée.
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