
Les femmes sont les gardiennes de la biodiversité.
À l’occasion de la semaine thématique de l’Expo 2025 à Osaka (Japon), consacrée à l’avenir de la Terre et à la biodiversité, le Gabon a pris une initiative remarquable : organiser un dialogue multipartite sous la forme d’une table ronde sur le rôle crucial des femmes dans la conservation et l’amélioration de la biodiversité.
Les femmes, gardiennes de la biodiversité
Au cœur des communautés, notamment dans le bassin du Congo, les femmes sont en première ligne de la gestion quotidienne des ressources naturelles. Elles :
- assurent la transmission des savoirs environnementaux aux générations futures,
- jouent un rôle actif dans la restauration des écosystèmes,
- portent des connaissances traditionnelles précieuses, trop souvent invisibilités dans les politiques publiques.
Pourtant, elles sont aussi les plus touchées par les changements environnementaux, car leur vie dépend étroitement de l’accès aux ressources locales.
Un dialogue pour donner la parole aux femmes
Face à ces constats, le Gabon a souhaité mettre en avant la voix des femmes et leur place dans les processus décisionnels en matière d’environnement. Ce dialogue multipartite avait pour objectif de présenter leurs initiatives, de valoriser leur expertise et de souligner leur rôle stratégique dans la construction d’un avenir durable, en particulier dans les pays du Sud.
L’ouverture officielle de l’événement a été prononcée par Madame Nina Abouna, Commissaire générale aux Expositions du Gabon. Le dialogue a été modéré par Son Excellence Dr Aurélie Flore Koumba Pambo, Ambassadrice et Co-Facilitatrice de la République Gabonaise du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC).
Les intervenants de la table ronde
La discussion a réuni un panel de personnalités issues du monde académique, associatif et institutionnel :
- Professeur Alfred Ngomanda, Commissaire Général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique du Gabon ;
- Professeur Yuji Takenoshita, Enseignant-chercheur au Département de Zoologie à l’Université des Sciences d’Okayama (Japon) ;
- Madame Fanie Rachel Minko Mi Ndong, experte en communication et Secrétaire Exécutive de Cluster Cosmetic Gabon ;
- Madame Cécile Ndjebet, agronome et forestière sociale, co-fondatrice du Réseau Africain des Femmes pour la Gestion Communautaire des Forêts (REFACOF) ;
- Madame Bharati Kumari Pathak, Conseillère Exécutive au Women Rights and Resources Network (WRRN) et Conseillère à la Fédération des Utilisateurs de Forêts Communautaires du Népal (FECOFUN).
Vers un avenir durable
De Yaoundé à Katmandou, d’Okayama à Libreville, ce dialogue a mis en lumière une réalité commune : l’avenir de la planète dépend de la reconnaissance et de l’intégration des savoirs et actions des femmes dans la gestion de la biodiversité.
Le message est clair : préserver la Terre pour les générations futures, c’est aussi donner aux femmes la place qu’elles méritent dans la gouvernance environnementale.





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