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Journée internationale des droits des femmes 2025 : La protection des forêts et des ressources forestières du bassin du Congo ne pourra se faire sans les femmes !

"Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation".

La Journée internationale des droits des femmes naît des manifestations des femmes au début du 20e siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977.

Placé sur le thème 2025 : "Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation", la Journée internationale des droits des femmes est l’occasion de se mobiliser et d’appeler à l’action.

Dans le Bassin du Congo, les femmes jouent un rôle précurseur et moteur pour la protection des ressources forestières et ont de grandes influences sur les décisions prises dans le monde du développement durable.

"Les femmes sont vraiment le moteur de la restauration. Elles reboisent les zones dégradées, elles plantent des arbres, elles développent des pépinières. Elles pratiquent l'agroforesterie. Même celles qui pratiquent l'élevage ont des arbres. Elles maintiennent la forêt en vie", Cécile Bibiane Ndjebet lauréate du prix Champions de la Terre de l’ONU 2022.

Les femmes entretiennent une relation particulière avec la biodiversité. Elles sont à la fois gestionnaires principales des ressources naturelles au quotidien, détentrices de savoirs traditionnels sur les espèces et leurs usages, actrices clés dans la transmission des connaissances environnementales, mais surtout les premières affectées par la dégradation des écosystèmes.

"Malgré ce rôle central, les femmes font face à de nombreux défis, notamment : une sous-représentation dans les instances décisionnelles environnementales : moins de 15 % des femmes ont des postes de direction dans les institutions environnementales et un accès limité aux ressources et au foncier. Les femmes souffrent d’une faible reconnaissance de leurs connaissances traditionnelles et sont impactées de façons disproportionnées aux changements environnementaux. ",Dr Aurélie Flore Koumba Pambo, Ambassadeur itinérant du Gabon, en charge du climat, de l’environnement et du développement durable, Co-Facilitatrice de la République Gabonaise du PFBC.

Selon l’ONU, moins de 20 % des femmes sont propriétaires des terres qu’elles cultivent en Afrique subsaharienne. Elles produisent jusqu’à 80 % de la nourriture dans les pays en développement, mais ne possèdent que 13 % des terres agricoles dans le monde.

Pourtant, une étude de la Banque Mondiale datant de 2020 indique que les femmes propriétaires de leurs terres bénéficient d’une meilleure sécurité alimentaire, car elles produisent près des deux tiers des denrées alimentaires.

"J’ai appris que lorsque les femmes se sentent comprises, considérées et appréciées, elles travaillent bien et fournissent de nombreux résultats. C’est pourquoi dans la mise en œuvre des projets au niveau de la Coalition des Femmes Leaders pour l'Environnement et le Développement Durable (CFLEDD), nous donnons la parole aux femmes, nous les écoutons, nous les encourageons et ça fonctionne. Nous sommes passées des cultures annuelles aux cultures tous les six mois, ensuite tous les trois mois. Ce qui fournit à ces femmes des moyens de subsistance non seulement pour elles, mais aussi pour leurs familles et leurs communautés ", Honorable Néné Mainzana Mapoko, députée nationale de Bolomba  dans la province de l’Equateur en RDC et présidente du conseil d’administration du CFLEDD.

Au Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), les femmes occupent une place de choix. Pour la première fois de son histoire, deux femmes assurent le rôle de co-facilitatrices et coordonnent les actions et les décisions au sein du Partenariat.

Le PFBC encourage les actions des femmes et soutient la participation des représentants des réseaux des femmes, des jeunes, des peuples autochtones, de la société civile à des Conférences des Parties aux Accords Multilatéraux sur l’Environnement et autres évènements d’envergure.

" Au sein du PFBC, nous sommes persuadés que la protection des forêts et des ressources forestières du Bassin du Congo ne pourra se faire sans les femmes. " Dr Aurélie Flore Koumba Pambo, Co-Facilitatrice de la République Gabonaise du PFBC.

Dans le Bassin du Congo, elles sont agrobiologiste, chercheuse, chef de projet et de programme, conseillère, éco-garde, éducatrice, communicatrice, journaliste, médecin, parlementaire, ambassadrice, secrétaire, comptable, RSE, avocate, femme en tenue… et Co-facilitatrice du PFBC.

À toutes, nous souhaitons une excellente journée internationale des droits des femmes 2025 !