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Le Burundi rejoint AFRICA-TWIX pour renforcer la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages en Afrique centrale

L’objectif général de cet atelier est de renforcer les capacités des services d’application de la loi du Burundi dans l’utilisation de l’outil de partage et d’échange d’information et de promotion de la collaboration AFRICA-TWIX dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. De manière spécifique il est question de : (i)-Identifier et mettre ensemble les fonctionnaires de terrain des principales agences d’application de la loi (OBPE, MINEAGRIE, OBR-Douanes, Police Nationale, Ministère de la Justice, MCTIT, etc.) qui travaillent dans les points de contrôle et impliqués dans la lutte contre le commerce illicite de faune et de la flore déjà membres ou qui sont susceptibles d’être intégrés dans la plateforme AFRICA-TWIX ; (ii) Présenter l’outil AFRICA-TWIX et former les participants à l’utilisation de ses composantes (Mailing liste et site web AFRICA-TWIX) ; (iii)Actualiser la liste des officiels en charge de l’application de la loi par administration impliquée dans la lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages et procéder à la désignation de leurs points focaux respectifs ; (iv)Elaborer une stratégie de partage effectif d’information et de mise en disposition des données sur le commerce illégal des espèces sauvages à la plateforme AFRICA-TWIX.

 

Le Burundi héberge une grande variété d’espèces fauniques, avec un nombre estimé de 143 espèces de mammifères, 722 espèces d’oiseaux, ainsi que 115 espèces de reptiles, 69 espèces d’amphibiens et 270 espèces de poisson, principalement concentrées dans 16 aires protégées, qui couvrent un peu plus de 143 000 hectares, soit 5,1 % de la superficie totale du pays. Cependant, Le bilan faunistique révèle la présence de 203 espèces menacées. Pour faire face à ces menaces, le gouvernement burundais, à travers la « Vision Burundi 2025 », a défini le cadre politique du développement économique et social du pays. Ce document met en évidence l’engagement du pays à mettre en place une politique environnementale agressive visant à assurer une gestion durable des ressources naturelles. (INECN, 2012). Plus précisément, la vision pour la conservation de la biodiversité nationale est intégrée dans le document de Stratégie Nationale et Plan d’Action en matière de Diversité Biologique (SNPA-DB), une première version a été élaborée en l’an 2000 et révisée en 2013. Ce plan énonce que : « d’ici à 2030, la diversité biologique est restaurée, conservée et utilisée rationnellement par tous les acteurs, en assurant le maintien des services écosystémiques et en garantissant des avantages essentiels aux générations actuelles et futures ».