La Journée internationale des femmes encourage à investir dans les femmes pour accélérer le progrès.
Alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes en 2024, nous nous rappelons du chemin parcouru, près de 55 ans après le texte influent d’Ester Boserup examinant les femmes et le processus de développement socio-économique. Cependant, nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir.
Le problème flagrant de l’inégalité de genre, reflété dans le thème de cette année, « Investir dans les femmes : Accélérer le progrès », est particulièrement évident dans le Sud en général et compromet les progrès non pas seulement vers un, mais l’ensemble des objectifs de développement durable des Nations Unies pour le reste de cette décennie.
L’un des défis majeurs pour atteindre l’égalité des genres d’ici 2030 est le manque de financement, illustré par un déficit annuel de 360 milliards de dollars dans les dépenses consacrées aux mesures d’équité entre les sexes, selon l’ONU Femmes.
Actuellement, les organisations de femmes ne reçoivent que 0,13 % de l’ensemble de l’aide publique au développement pour lutter contre la pauvreté et l’inégalité liées au genre.
En fin de compte, nous avons besoin de davantage d’investissements dans les travaux de développement, avec une orientation particulière vers l’égalité des genres et l’inclusion sociale. En même temps, nous constatons de nombreux exemples montrant que le « business as usual » ne fonctionne pas et que les préjugés liés au genre, tant de la part des responsables de projet que des communautés locales, influent sur les résultats d’un projet. Investir dans les femmes et adopter des approches dirigées localement représente la voie à suivre.
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