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Lutte contre les crimes environnementaux : Le PFBC met en avant la voix du Bassin du Congo lors de la conférence internationale à Paris

Paris, 8–9 avril 2025 – Dans un contexte mondial marqué par des enjeux environnementaux croissants, plus de 100 experts et responsables gouvernementaux se sont réunis à Paris pour participer à la conférence internationale intitulée « Dialogue sur la sécurité et le développement pour l'avancement des réponses multilatérales et multi-acteurs face à la criminalité environnementale ». Cet événement, soutenu par la France et l'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC), a été l'occasion de souligner les effets dévastateurs des crimes environnementaux sur la sécurité, le développement et notre habitat, tout en appelant à des actions plus ambitieuses et coordonnées au niveau mondial.

Les Co-facilitatrices du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), Dr. Aurélie Flore Koumba Pambo, Ambassadrice itinérante du Gabon, et Mme Salina Grenet-Catalano, ont pris part à cet événement afin de porter haut la voix du Bassin du Congo. Leur présence a permis de mettre en lumière les défis uniques de cette région vitale pour la planète et de défendre la nécessité de solutions adaptées aux réalités du terrain. L'objectif des co-facilitatrices était de faire entendre l'urgence d'une action multilatérale forte pour la préservation des forêts du Bassin du Congo, cruciales pour le climat et la biodiversité mondiale.

Le ministre français délégué à la Francophonie, Thani Mohamed-Soilihi, a ouvert la conférence en appelant la communauté internationale à accorder une priorité absolue à la lutte contre les crimes environnementaux. Il a insisté sur l'importance de maintenir cette problématique au cœur des préoccupations mondiales, notamment en préparation de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui se tiendra à Nice en juin 2025. À travers cette conférence, il a souligné le besoin urgent de l’action collective pour relever les défis environnementaux de notre époque.

Le directeur de la GI-TOC, Mark Shaw, a quant à lui évoqué la nécessité de renforcer l'inclusivité et l'innovation dans la lutte contre ces crimes, insistant sur le caractère global des flux illicites et sur la nécessité d’une action coordonnée à travers des chaînes d’approvisionnement, tout en impliquant la société civile et le secteur privé.

La conférence, qui s'est tenue les 8 et 9 avril, a permis de faire le point sur les réponses internationales actuelles aux crimes environnementaux, de partager les meilleures pratiques et d’identifier des opportunités pour un engagement plus efficace à travers des processus multilatéraux à venir, tels que la Conférence des Nations Unies sur les océans, la COP sur le climat, et la 77ème Assemblée générale des Nations Unies.

Les discussions ont porté sur les meilleures stratégies à adopter pour lutter contre la criminalité environnementale, en mettant l’accent sur l’importance d’une coopération accrue entre les différents acteurs : gouvernements, organisations internationales, société civile et secteur privé. En tant que Co-facilitatrices du PFBC, Dr. Aurélie Flore Koumba Pambo et Mme Salina Grenet-Catalano ont activement contribué à ce dialogue crucial en soulignant la position du Bassin du Congo comme un acteur clé dans la préservation de la biodiversité mondiale et dans la lutte contre les crimes environnementaux.

Des objectifs clairs pour l'avenir

La conférence a permis de définir de nouvelles pistes de coopération pour renforcer les réponses internationales aux défis environnementaux. Parmi les actions à venir, la mise en place de nouveaux groupes d'experts sous la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC), ainsi que des événements importants comme la COP sur le climat et le prochain Congrès des Nations Unies sur la prévention du crime et la justice pénale en 2026.

Les Co-facilitatrices du PFBC ont ainsi joué un rôle essentiel en portant haut les intérêts du Bassin du Congo, dans le cadre d'une réflexion globale pour une meilleure gestion des ressources naturelles et la lutte contre la criminalité environnementale.

La conférence a été un moment décisif pour faire avancer les actions multilatérales en matière de sécurité environnementale. Elle a montré que face aux menaces qui pèsent sur notre planète, seule une action collective, coordonnée et inclusive pourra permettre de garantir un avenir durable pour les générations futures.