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L'exploitation minière dans un site de conservation de la forêt brouille le système de crédit carbone de la République du Congo

Au cours des huit derniers mois, Mongabay a mené une enquête approfondie sur l'initiative REDD+ de la Sangha Likouala.

L'écologiste Justin Landry Chekoua se dit choqué par les images d'arbres centenaires déracinés et de rivières contaminées dans la région de la Sangha, au nord de la République du Congo. Mongabay avait pris des photos d'une mine d'or à ciel ouvert dans les limites d'une zone désignée comme faisant partie du programme REDD+ de la Sangha Likouala.

« En y regardant de plus près, il s'agit d'une exploitation minière qui ne tient pas compte de la durabilité », explique M. Chekoua.

Au cours des huit derniers mois, Mongabay a mené une enquête approfondie sur l'initiative REDD+ de la Sangha Likouala. Nous nous sommes rendus dans la région de Sangha, avons examiné des centaines de documents officiels et avons découvert une réalité troublante : depuis le lancement du projet REDD+ en 2020, le ministre des mines du pays, Pierre Oba, a délivré au moins 79 permis d'exploration et d'exploitation semi-industrielle de l'or. Cela marque une forte augmentation par rapport à la période entre 2017 et 2020, où seulement huit permis miniers ont été officiellement délivrés dans la même région, selon un rapport du ministère des Finances.

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