Lors du dialogue interactif du sommet sur l’avenir, organisé à New York, ce dimanche 22 septembre 2024, Eve Bazaiba Masudi, ministre d’Etat, ministre de l’Environnement de la RDC a plaidé pour la refonte totale de l’architecture financière internationale. Il faut penser à un multilatéralisme inclusif, qui tient compte des spécificités, des besoins réels et des priorités des pays bénéficiaires en vue d’une meilleure mise en œuvre de l’agenda du développement durable à l’horizon 2030.
« La réforme de l’architecture financière est une priorité pour permettre aux pays du monde entier d’évoluer sur un même pied d’égalité », a déclaré Madame Bazaiba, représentante du chef de l’Etat, à ce dialogue de haut niveau.
Au cours de son interaction, Eve Bazaiba a relevé les inégalités dans la gouvernance des institutions de Bretton woods, et leurs impacts sur les économies des Etats.
« Il y a actuellement des inégalités qui ne permettent plus l’accès à ces institutions de Breton Wood [FMI et Banque Mondiale], étant donné qu’à leur création, certains pays n’étaient que des colonies qui ont besoin aujourd’hui d’avoir leurs propres priorités et des financements souverains. En ce qui concerne la RDC, il faut mettre en place des mécanismes permettant de quitter progressivement l’aide au développement vers de partenariat gagnant-gagnant en commençant par les fonds de crédit carbone pour financer des projets propres d’adaptation et d’atténuation », a-t-elle indiqué.
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