
Le Bulletin des Négociations Terrestres de l’Institut International pour le Développement Durable (IISD) a publié son aperçu annuel de l’état de la gouvernance environnementale mondiale.
Bien que plusieurs avancées aient été réalisées en 2024, le rapport soulève à nouveau la question de savoir si les conférences des parties (COP) et l’architecture multilatérale de prise de décision sont adaptées pour répondre aux crises environnementales, sociales et économiques interconnectées.
Le rapport 2024 met en avant des avancées clés, comme la coopération entre les conventions sur la biodiversité lors de la Conférence de Bern III. Il souligne aussi des progrès en finance climatique, avec un nouvel objectif fixé à la COP 29 de Bakou, la création d’un partenariat pour la résilience aux sécheresses à Riyad, et l’adoption du Fonds Cali pour la biodiversité à la COP 16.
Cependant, le rapport déplore des occasions manquées, comme l’absence de délais pour achever les négociations sur le panel science-politique concernant les produits chimiques, les déchets et la prévention de la pollution, ainsi que le manque d'accord sur un instrument international juridiquement contraignant pour la pollution plastique, notamment en milieu marin.
Une section spécifique met en lumière le rôle grandissant des tribunaux dans la gestion des défis mondiaux, tels que le changement climatique et la pollution chimique. Le rapport souligne également la nécessité de renforcer les liens entre les accords multilatéraux environnementaux et les processus associés.
En ce qui concerne le bassin du Congo, ces discussions et avancées peuvent avoir des implications importantes, en particulier en matière de biodiversité, de financement de la résilience face aux sécheresses, et de lutte contre la déforestation et la désertification.
Les mesures de gouvernance environnementale et de financement mises en place pourraient influencer directement la gestion durable de cette région clé pour la biodiversité mondiale.
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