
Au Cameroun, l’arachide, culture essentielle dans la région du Mbam et Inoubou, est aujourd’hui menacée par les effets du changement climatique. La chaleur et l’humidité favorisent la prolifération des charançons, de petits insectes qui détruisent jusqu’à 90 % des stocks après la récolte, compromettant la sécurité alimentaire et la qualité des graines.
Face à cette crise, les agricultrices se tournent vers des variétés importées, moins appréciées, tandis que les prix explosent. Pour lutter, des solutions existent : séchage rigoureux, stockage ventilé, rotation des cultures, et recours aux bio-insectifuges naturels. Mais sans soutien étatique fort, cette culture ancestrale risque de disparaître, emportant avec elle un pan précieux du patrimoine culinaire et rural camerounais.
Lire l’article d’Adrienne Engono ci-dessous sur mongabay
Cameroun : L’arachide menacée de disparition
- À cause des températures très élevées dues à la variation du climat dans cette zone du centre, cette légumineuse subit des attaques des charançons qui déciment les récoltes stockées par les agriculteurs.
- Des producteurs, obligés de se réapprovisionner en semences parce qu’ayant perdu celles qu’ils ont sécurisées.
- La rareté de l’arachide a fait grimper les prix sur le marché, amenant les cultivateurs à se contenter des variétés venant d’autres régions au détriment de leur spéculation identitaire, avec une incidence sur la santé et la sécurité alimentaire.
- En dehors des pertes post-récolte, des experts en service dans cette région, considérée comme un des greniers agricoles du Cameroun, prédisent de mauvais jours à l’arachide à partir de la tige, du fait du climat rude.
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